Curés et
Révérends Dans les siècles passés le prêtre en charge de la paroisse de Saint-Martin de Tréziers était un personnage qui, encore plus que les seigneurs, déterminait fermement les caractéristiques de la vie sociale des communautés de Tréziers et du Cazal des Faures. En langue populaire, l’occitan dit-on de nos jours, on l’appelait communément « le rictou ». Au fil du temps, dans les annales et les documents, on lui donna des noms divers. Dans des temps les plus anciens ce fut le capelan. Au dix huitième siècle, c'est le recteur, plus rarement le curé. Souvent un chanoine de la cathédrale de Mirepoix recevait la charge de la paroisse de Tréziers. Dans la pratique, il se faisait remplacer par un vicaire. Il conduisait les âmes, disait la messe et administrait les sacrements. A la Révolution, l'Assemblée Nationale en votant la constitution civile du clergé, fit du curé un fonctionnaire de l'Etat. Il devait prêter serment devant les représentants du peuple. On disait alors de lui qu’il était assermenté, constitutionnel ou encore jureur. Il exerçait à la tête de la succursale ou annexe de l'évêché. Il devenait succursaliste. Après 1800 le vocabulaire s'amenda. Dans les pièces officielles on continuait à employer les termes de succursale ou d'annexe pour qualifier la paroisse. Pour le curé, on disait : citoyen ministre du culte catholique. Quelques années plus tard il redevint le « curé de la paroisse ». L’usage de cette dénomination restera constant jusqu'à nos jours. |
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CURES SOUS L'ANCIEN REGIME | DE GRANIER A CARABEN | 1860-1875 DISCORDES |
PREMIERS CURES Anecdotes | JEAN BAPTISTE BERGE | DERNIERS CURES |
PIERRE ROUANET | ACHAT DU PRESBYTÈRE | LEON MARTY |
ISSN : 1626-0139 |
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18/10/2010 |
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