MARTRETTE LE REQUET
Métairie présente dans les reconnaissances de 1759 et 1763
Le 16 mars 1763 Jean Roussel maçon à
Tréziers reconnaît une métairie cent quarante-cinq ares au lieu dit Al
Requet « tant terre labourable vigne que prés ». Elle comprend une maison
contenant quinze cannes soit quarante neuf mètres carrés. Le 19 novembre 1690 elle avait été reconnue par Adrianne Mareilles épouse de Martrette Raymond puis de Martrette Dominique. A noter que 38% des biens de Jean Roussel venaient d'Adrianne. Jean Roussel était marié à Martrette Catherine. Petite fille de Dominique. On peut penser que c'est elle qui exploitait la métairie, car elle a laissé son nom au lieu dit. |
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C'est toujours sous le nom de
Martretto que ce lieu figure au cadastre de 1825. En 1811 Jean Marie Rescaniére veuve de François Roussel en est propriétaire. Elle doit l’hypothéquer pour garantir un prêt de 250 francs reçu en 50 pièces d’argent de son gendre François Sartre de Chalabre. |
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Un siècle plus tard il sera connu des habitants de Tréziers sous le nom de borde de Firmin. On se réfère ainsi à l’un des derniers propriétaires du lieu : Firmin d'Espéronnat. Le cadastre de 1943 indique qu'il possède en ce lieu une cabane de quarante deux mètres carrés. C'est lui qui aurait planté les pins parasols qui agrémentent cette ruine |
ISSN : 1626-0139
05/12/2006