STATUES DE SAINTS
DE L'EGLISE SAINT MARTIN DE
TREZIERS
SAINT ROCH
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Sa dévotion, avant tout populaire, est née au début du 15éme siècle, peu après sa mort. Il a recherché l'anonymat pendant toute sa vie. Aussi ce que l'on raconte de son histoire tient de la Légende Dorée.
Il serait né à Montpellier au 14éme siècle dans une famille noble et puissante de la ville. Son père aurait été gouverneur de la ville.
A vingt ans il est orphelin. Garçon au grand cœur il distribue ses biens aux pauvres. D'une grande piété, il décide de partir prier sur le tombeau des Apôtres à Rome. Il laisse la charge de sa seigneurie à son oncle. Prenant le bâton du pèlerin il part, mendiant sur les routes. Il passe les Alpes. Arrivé en Toscane, il trouve un pays ravagé par la peste. Roch se dévoue à soigner les malades. Il arrive à Rome ou le fléau sévit aussi. Il poursuit son œuvre au secours les indigents On dit qu'il en guérit certains. Il soigne même un cardinal qui veut le garder à son service.
Pour échapper aux louanges, Roch veut revenir en France. Sur le chemin de son pays, il va être frappé à son tour, lors de son passage dans la citée de Plaisance
Afin de n'être à la charge de quiconque il se réfugie dans une hutte de branchages au cœur de la foret voisine. Un bubon, se transformant en plaie enflammée à la jambe, le faisait souffrir. La fièvre aiguisait sa soif. Il pria, une source jaillit. La faim le faisait souffrir. Il pria, un chien lui apporta un pain dans sa gueule. Chaque jour le chien revenait avec une miche volée à son maître. Un valet surprit le manège. Il en avisa le seigneur. Celui ci vint rendre visite à Roch. Touché par son histoire, il lui proposa l'hospitalité en sa demeure. Roch refusa. Il n'accepta que de se loger dans la hutte et la permission pour le chien de lui apporter du pain, tant qu'il serait malade.
Une fois guérit, il reprit le chemin du Languedoc. Roch était défiguré, marqué par les stigmates de la peste. Ses vêtements étaient des haillons. Ni sa famille, ni ses vassaux, ne le reconnurent. Il fut traité comme un mendiant. Son propre oncle, qui le prit pour un espion, le fit emprisonner. Il restera sept ans au cachot. Sentant la mort venir, il réclama l'assistance d'un prêtre. La vérité sur cet homme qui avait choisit la pauvreté, l'humilité et l'abnégation, se répandit aussitôt dans la ville. Ses obsèques eurent un éclat digne d'un prince. Le culte de Saint Roch était né. Il fut réputé protéger de la peste et autres grands fléaux. Dans le Midi son culte réapparut et s'amplifia au 17éme siècle. Après l'épidémie de choléra de 1832 sa dévotion atteignit à nouveau des sommets. En mai 1838 ses reliques furent reçues en grande cérémonie à Montpellier.
Il est fêté le 16 août
SAINT LOUIS
Le Roi Louis avait une grande compassion pour les pauvres et les estropiés. Son chroniqueur Joinville rapporte qu'il les recevait à sa table. De Carême à l'Avent il les servait lui même. Il fonda de nombreux Hôtels Dieu pour les soigner, dont les Quinze Vingt pour les aveugles. Il aimait rendre la justice. A Vincennes, le Roi s'asseyait sans apparat sous un chêne, écoutait les doléances. Il disait : "Si un pauvre a querelle contre un riche, soutient le pauvre contre le riche jusqu'à tant que la vérité soit établie".
Il obtint de Baudouin I empereur de Constantinople la couronne d'épine du Christ et un fragment de la Croix. Pour accueillir ces reliques il fit bâtir la Sainte Chapelle.
En 1244, il est gravement malade. Il fait le vœu, s'il guérit, de se croiser et de lever la septième croisade pour délivrer la terre sainte. Quatre ans plus tard après avoir entendue la messe à Notre Dame de Paris, il traverse la ville en habit de pèlerin. Avec l'armée qu'il a rassemblée il rejoint Aigues Mortes d'ou mis les voiles à destination de l'Égypte. Il s'empara de Damiette. Il est fait prisonnier Après avoir remporté une nouveau combat à Mansourah, il est fait prisonnier le 6 avril 1250 à Farinkur. Il est libéré au bout d'un mois contre une rançon. Il continue sa croisade vers la Palestine. Il y restera quatre ans faisant fortifier les places fortes chrétiennes, cherchant à convertir des infidèles.
La mort de sa mère Blanche de Castille le fit revenir en France. Pendant quatorze ans il va réformer le royaume, mettre en place des règles de justice fondamentales. Ainsi, la présomption d'innocence : "Que nul ne soit privé de son droit sans faute reconnue et sans procès". Il va faire la paix avec le royaume d'Aragon (1258 Traité de Corbeil), les anglais (1259 Traité de Paris) Il rend volontiers des arbitrages, comme à Amiens entre le Roi d'Angleterre Henri III et ses barons.
En 1267 il décide de lancer une nouvelle croisade. Le 15août 1270, il se rend pied nu à Notre Dame, il fait ses adieux à la Reine Margueritte au château de Vincennes. Le 1er juillet il s'embarque à Aigues Mortes pour Tunis. Il débarque à la Goulette le 17 juillet. Mais une épidémie s'abat sur son armée. Lui même est atteint ainsi que son fils. Il meurt le 25 août.
Ses ossements vont être ramenés en France à Saint Denis après un long périple par la Sicile et l'Italie. De nombreux miracles sont rapportés au passage de ses reliques.
Le Roi Louis sera canonisé le 25 mars 1298 lors d'une cérémonie solennelle à Saint Denis en présence du Roi de France son petit fils Philippe le Bel et de son chroniqueur Joinville.
LE
PAPE BENOIT XII
BENOÎT XII
Benoit XII fut pape à Avignon en 1334.
Originaire de Saverdun, de son nom Jacques Fournier, il eut un rôle
important dans la lutte contre le catharisme dans la région. Évêque de
Pamiers en 1317, l'année même où ce diocèse fut démembré pour créer celui de
Mirepoix. Il mena de manière implacable la traque des cathares, de leurs
soutiens ou sympathisants. Ses interrogatoires qui nous sont parvenus ont
permis aux historiens d'étudier la société de cette époque tragique.
Il fut le second évêque en charge de Mirepoix en janvier 1326. Il obtint la
charge de cardinal en 1327. Il fut élu pape le 20 décembre 1334 en Avignon.
il mourut le 13 avril 1342.
CLÉMENT VII
Après la mort de en 1378 de Grégoire IX le conclave se tient à Rome. La
foule des Romains déclenche une émeute qui va imposer un pape à son goût.
L'archevêque de Bari est désigné. Il prit le nom d'Urbain VI. C'était un
homme violent, soldat plus que clerc. Une partie des cardinaux refusant les
conditions de cette élection sous influence se réunit à Fondi. Après avoir
annulé l'élection de Rome il choisirent comme pape Robert de Genève
qui prit le nom de Clément VII. Il vint s'établir à Avignon..
ISSN : 1626-0139
14/10/2012