Vendanges au château de Grèzes dans la commune d

 

LES VENDANGES A GREZES

 
Dans les années 1920, au mois de septembre, une partie de la population de Tréziers partait vendanger. Ils allaient au "païs bas" c'est à dire dans la les zones viticoles de Carcassonne, Lézignan, Narbonne ou plus rarement le département de l'Héraut.
 
Vendengeurs au chateau de Grezes verqs 1920

Vendanges au château de Grèzes dans la commune d’Herminis prés de Carcassonne vers 1920

 

1er rang de gauche à droite : 
?, ?, ?, Bernard Bonnery le régisseur, ?, ?, Noël Faure, Alice Faure (épouse Rizzi), Joséphine Faure (Fine) épouse Lagarde, la mère de Céline Bonnery (Carrié Jeanne Marie?)

2eme rang de Gauche à droite : 
?, ?, ? Arnaud (la Clavelle), ?, ?, ?, Marie Arnaud épouse Faure Abel, Marie Louise Lagarde (épouse Fabre), Emma Lagarde (épouse Carrié), Noëlie Faure (épouse Luga), ?, Louise Bénet, Céline Bonnéry, Félicie Faure veuve Sarda (épouse Pastor), Rosalie Faure épouse Faure Germain

Dernier rang : 
?, ?, ?, Célina Bonnery, ?, ?, ?, Antonin Combes, ?, ?, Marius Monié, ?, ?

Personnes identifiées en 1996 par Faure Noël

 

Le château de Gréze à Herminis est à quelques kilomètres de Carcassonne. C'était un grand domaine viticole qui employait une nombreuse main d'oeuvre pour soigner les vignes. Le régisseur était Bernard Bonnery originaire de Tréziers. Il était chargé par le propriétaire (le mestre), de la programmation et du suivi des travaux dans les vignes. Il devait mettre en place le personnel nécessaire. Pour les vendanges il fallait réunir beaucoup de bras supplémentaires. Tout naturellement il faisait appel à des volontaires de son village.
C'était de vingt à trente personnes qui abandonnaient Tréziers pour quelques semaines. Il y avait surtout des femmes et des enfants pour la cueillette des raisins. C'était encore les vacances, l'école reprenait qu'au mois d'octobre. Les femmes et les enfants partaient par le train. Moulin Neuf - Bram il ne fallait guère plus d'une heure mais pour les petits c'était l'aventure. Une jardinière attelée à une jument attendait, en gare de Bram, les plus faibles et les bagages. Beaucoup continuait à pied jusqu'au domaine de Gréze, à prés de quinze kilomètres de route. Les quelques hommes du village avaient eux dédaigné le train. Ils effectuaient le trajet à pied. Ils avaient pris, par le Bézuc, Caudeval, Belvéze, Montreal. Ils partaient dans la nuit. Ils étaient rendus avant que le soleil soit au zénith. Mon père, Noël Faure, m'a raconté que certains ôtaient même leurs sabots pour ne pas les user.
 
 

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ISSN : 1626-0139

Mise à jour : 15/11/2006