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JEAN Aristide Constant |
Jean Constant qui habitait au barry d'en haut du Cazal des Faures avait été fortement marqué par la grande guerre. Il disait pouvoir régler tout problème avec son canon de 75 qu'il aurait volontiers pointé sur le palais Bourbon |
Il était agriculteur. Il est né le 20 janvier 1883 au Cazal des Faures , fils de Léonce et Pauline Tisseyre. |
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Il accomplit son service militaire au 23e d'artillerie. Il arrive au corps le 16 octobre 1904. Il est 1er canonnier servant le 12 juillet 1906.Il est envoyé en disponibilité le 12 juillet 1907 |
LA GUERRE |
Constant est rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale du 1er aout 1914. Il arrive au 23°d'artillerie de Toulouse le 12 août 1914. |
Ce régiment appartient à la 34 Division d'infanterie du général Alby Il est commandé par le colonel Delmotte. Il composé de 3 groupes de trois batteri |
COMBATS EN BELGIQUE |
es. Après avoir quitté Toulouse le régiment débarque à Valmy du 9 au 11 aout. Il se dirige vers le nord passe la Meuse atteint la frontière belge le 21. La population belge lui fait un accueil cordial. |
Lec 22 aout à 14 heures les 3 groupes sont en batterie dans la région de Offagne-Jéhonville-Bétrix. Le 3eme groupe ouvre le feu sur Dohan ou les troupes ennemies ont été signalées. Vers 18 heures on apprends que notre infanterie s'est fait cribler à découvert par des mitrailleuses dissimulées dans les bois et protégées par des réseaux de fil de fer. Le 2eme groupe du commandant Solomiac dirige ses batteries sur les bois . Elles ouvrent un feu d'enfer. Ils utilisent toutes les munitions disponibles. |
LA RETRAITE |
Dans la nuit le régiment en retraite passe la Semoy. Par des chemins en
mauvais état on recueille des chevaux, des caissons chargés de munitions,
des ambulances abandonnées... Le 23 et 24 le régiment est en position entre la Chiers et la Meuse elle lance des tirs de harcèlement sur les tètes de colonne ennemies. Le 25 passage de la Meuse sur un pont de bateaux. Le lendemain marches et contre marches. Les 5eme et 6rmr batteries reçoivent le baptême d'obus de gros calibre qui ne font pas de blessés. |
Le 3 septembre il est à Chalons sur Marne. Par Soude Ste Croix et Poivre il atteint Trouan, puis Saint Ouen. C'est la fin d'une marche ininterrompue, dans une chaleur torride, sans repos, sans sommeil, sans autre boisson que l'eau croupie trouvée dans les ornières des chemins défoncées, sans autre alimentation que du pain moisi et la boite de singe. |
BATAILLE DE LA MARNE |
Le 6 septembre le général Joffre s'adresse aux troupes: "tous les efforts doivent être employés pour attaquer et refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer doit, coute que coute, garder le terrain conquis plutôt que de reculer" |
Le régiment se met en batterie au N.E. de Meix-Tiercelin. A pine les batteries ont-elle ouvert le feu qu'elles sont soumises à des rirs violents de tout calibres Des avions ennemis les survolent et règlent sur eux les tirs des obusiers de 150. Des combats héroiques vont se poursuivre jusqu'à la retraite de Allemands qui lâchent pied le 9 septembre |
PERTHE LES HURLUS |
Dés l'aube du 11 le régiment se porte en avant. Le 12 la Marne est franchie à Pogny. Les Allemands ont fuit. Partout des voitures abandonnées, des fusils, des cartouches.. Marson et Poix sont en flamme. |
La marche continue sur Pertes les Hurlus. Le 14 à l'aube à la sortie de Somme-Suippe le régiment est accueilli par les tir des 105 ennemis. La cote 204 au sud de Perthes marque la limite de notre avance L'infanterie est arrêtée par de violents barrages. |
Dans la nuit du 25 au 26 septembre, le village d'Hurlus, nos batteries sont violemment bombardés. Dés 4 heures la fusillade crépite, la densité des balles croit sans cesse, mais les tirs de nos batteries ne ralentit pas. Le soir, Hurlus est repris. Les pertes sont lourdes |
LA GUERRE DES TRANCHEES |
Ce 26 septembre a vu la fin de la guerre de mouvement. pendant les mois qui suivent les batteries s'organisent sur leurs positions. Mais en octobre et novembre le secteur reste agité. Du 25 décembre au 15 mars, les attaques se succèdent sans interruption. Les batteries tirent de façon ininterrompue. |
L'ARTOIS |
Le 4 avril le régiment est relevé. Il gagne la région de Verdun puis il esdt mis en repos au cantonnements de Fains et Naives devant Bar. Le 22 avril il rejoint la région d'Amiens ensuite le 30 avril il rejoint la région d'Arras. Le 23 mai les batteries prenent position à St Nicola, Ste Catherine, St Sauveur Jusqu'àla mi ,juillet duel d'artillerie. Le 30 septembre les batteries sont relévées |
PASSAGE A L'ARTILLERIE LOURDE |
Constant passe au 117° Régiment d'artillerie lourde le 01octobre 1915. Affecté au 57° Régiment d'artillerie lourde le 25 octobre 1915 Revient au 117° Régiment d'artillerie lourde le 1er novembre 1915 |
Le 117eme Régiment d'artillerie lourde est constitué le 26 octobre 1915 le dépôt est à Agen. Il est sous les ordres du colonel Dutertre. Il esst composé de 3 groupes. Le 2eme groupe comprends 2 batteries et une section de munition il vient du 57° RIL. Il a pour commandant le chef d'escadron Perriére. |
Mis en congé le 25 mars 1919. |
SOURCES |
Historique 23 régiment de Campagne. R. Daulheme Toulouse |
Historique du 117eme Régiment Artillerie Lourde, Garrigues Toulouse |